France-Tibet est une association qui a été créée en 1989. Indépendante de toute organisation politique, professionnelle ou confessionnelle, elle a pour but de susciter, promouvoir, mettre en œuvre, soutenir, coordonner toute initiative, action ou recherche susceptible de favoriser une solution pacifique à la question tibétaine, la sauvegarde du peuple tibétain, la pérennité de sa culture et la protection de son environnement.
Courriel France-Tibet n° 15 / Septembre 2009
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Belle rentrée à tous ..
Voici quelques informations relatives aux événements de l'été 2009 et les événements principaux à noter pour les semaines à venir.
Rappelons que début août le Dalaï Lama séjournait quelques jours à Lausanne et Genève où il participait au Colloque Chine Tibet et en fin du même mois à Taiwan (photo ci-dessous) à l'invitation d'un groupe d'opposition
Le bureau
A noter tout de suite dans vos agendas : Appel de la communauté tibétaine pour un rassemblement citoyen pour la liberté le 1er octobre (voir détail de l'appel en fin de ce document)
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Claude Levenson: "TIBET, LA RESISTANCE AU COEUR"
AP/Chiang Ying-ying
Le Dalaï-lama à Taiwan – une visite-surprise, inattendue, et qui en a pris plus d’un au dépourvu, suscitant même une controverse passagère sur place. Mais celle-ci avait à voir essentiellement avec la politique intérieure de Taipeh, dans la mesure où l’invitation émanait de l’opposition peu favorable au rapprochement trop appuyé du président Ma de la Chine continentale. Pékin a d’ailleurs parfaitement saisi les intentions de chacun, en se montrant inhabituellement modéré dans ses protestations dirigées davantage vers les initiateurs de la visite que vers un président taïwanais navigant si bas dans les sondages qu’un refus d’accéder
à la demande d’approbation de visa n’aurait en rien arrangé ses affaires.
A l’évidence, la sagesse du leader tibétain n’a pas été prise en défaut, lui qui, en répondant favorablement à l’invitation, s’est empressé de préciser haut et clair que ce voyage avait pour but unique de réconforter les familles endeuillées après le passage d’un cyclone meurtrier d’une rare violence et de prier avec elles pour le repos des disparus. Et comme à l’ordinaire, le Dalaï-lama s’en est tenu à sa promesse, se contentant à l’occasion de constater devant une poignée de contestataires combien ils avaient de la chance de vivre en démocratie et d’être libres de s’exprimer. Magistrale leçon de droiture et de compassion, soit dit en
passant, qui devrait donner à réfléchir à bien des responsables d’un monde ne tournant pas tous les jours très rond.
A la fin du voyage, il se dégage sans nul doute un sentiment de gratitude de tous ceux – et ils étaient nombreux – qui ont bénéficié de cette Présence, mais peut-être aussi des réflexions à en tirer. Ainsi donc, le Dalaï-lama a passé quelques jours en un territoire bruyamment revendiqué comme sien par Pékin qui ne se gêne pas pour l’ostraciser, et le ciel n’est pas (encore ?) tombé sur la Cité interdite ? Serait-ce que le temps est enfin venu de voir en ce pèlerin pas tout à fait comme les autres un authentique facteur de paix plutôt qu’un méchant fauteur de troubles ? Au moment où le Turkestan oriental s’enflamme à nouveau et qu’Ouroumchi quadrillé par l’armée fait écho à Lhassa il n’y a guère, la question n’est pas forcément impertinente.
Car pendant ce temps, au Tibet comme dans les enclaves tibétaines qui persistent à demeurer elles-mêmes au Kham et en Amdo, il se passe des choses qui éveillent fort peu d’intérêt et ne font pas les grands titres de l’actualité internationale. Par exemple, qui prête attention au drame silencieux que vivent les nomades en voie de sédentarisation forcée ? Plus de 50.000 d’entre eux viennent d’être délogés du « parc naturel » autour des sources du Fleuve jaune, du Yangtsé et du Mékong – sous prétexte de surpâturage qui mettrait en péril l’équilibre écologique des lieux, alors que pasteurs et bergers tibétains ont de tout temps été les meilleurs gardiens de ce fragile environnement. Un vaste programme de relocation a été lancé en octobre 2008, prévoyant la sédentarisation dans les cinq ans de près d’un demi-million de nomades au Séchouan…
Ou encore, cet encouragement aussi insidieux qu’officiel à la boisson dans les villes et les nouveaux villages « socialistes » : avec l’apparition de promotions tapageuses pour la bière et autres breuvages, l’alcoolisme va croissant parmi les jeunes générations et les laissés pour compte marginalisés chez eux, au point qu’un fonctionnaire chinois, maire adjoint de Lhassa, Chen Zhi Chan, déclare tout de go à un journaliste indien de passage dans la capitale tibétaine à l’occasion de la fête de Choeton, rebaptisée d’autorité ‘ du yaourt’ : « Boire est dans la nature des Tibétains, c’est une espèce de culture locale. La bière tibétaine est à base
d’orge, c’est une manière de stimuler l’économie locale ». Ah bon ? Ce qui n’empêche pas le journaliste de relever que tandis que visiteurs et touristes boivent à tire-larigot, les Tibétains, eux, se pressent du côté du monastère de Drépung pour assister au déploiement du grand thangka de Bouddha, élément fondamental de la fête.
Autre nouvelle passée inaperçue, pourtant claironnée par Chine nouvelle, l’achèvement « avec succès » (bien entendu !) des travaux de rénovation de « trois reliques du patrimoine tibétain – les palais d’hiver et d’été à Lhassa, et le monastère de Sakya ». Mais ce qu’omet de dire l’agence officielle chinoise et que relève le Times of India, c’est que le Potala et le Norbulingka sont devenus des musées, des coquilles vides sans âme, et qu’il est vain de chercher au Potala la moindre image du XIVe Dalaï-lama… Sans doute les adeptes bien pensants de la modernisation et du développement du Tibet seront-ils ravis d’apprendre qu’il est question de creuser un tunnel d’accès souterrain au Potala, « pour alléger la circulation et faciliter le parcours des pèlerins »…
Et qui donc a relayé la protestation silencieuse d’une Tibétaine et de ses enfants devant le commissariat de police d’un village près de Chamdo pour demander la libération de son mari arrêté le 27 juin pour n‘avoir pas donné suite aux ordres d’application d’une nouvelle « campagne de rééducation patriotique » au monastère de Pema dans le district dont il était responsable ? Tans d’autres informations si quotidiennes qu’elles vont se perdre dans un marais de routine, comme si le sort des uns laissait indifférents tous les autres… Même le témoignage poignant d’un moine de Labrang, passé clandestinement en vidéo, n’a guère
éveillé d’écho – il rappelle pourtant « aux Nations unies et à la communauté internationale qu’elles ont l’obligation morale de parler au nom du peuple tibétain à l’intérieur du Tibet qui vit dans une peur constante et endure une sévère répression ». Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, s’interrogeait un jour un poète…
D’autres nouvelles passent elles aussi, sans qu’il leur soit réellement prêté attention – cette sourde tension qui monte insidieusement entre New Delhi et Pékin autour du vieux monastère de Tawang et de la revendication chinoise affichée ouvertement sur l’Arunachal Pradesh, ou cette brusque flambée de violence du côté de Kokang à la frontière septentrionale de la Birmanie avec la Chine, au grand déplaisir de Pékin qui demande à la junte de prendre les mesures adéquates pour protéger les citoyens chinois. Et ce rappel de l’injustice faite à Aung San Suu Kyi qui résiste en faisant appel de son inique condamnation, alors qu’une
rumeur circule que les moines birmans en ont assez de la mauvaise conduite des généraux. Quant aux grands de ce monde, ils sont apparemment aux abonnés absents, ou en vacances, ou ils regardent ailleurs, englués dans des soucis plus urgents, et surtout ne pas faire de vagues, ne pas faire de peine aux autocrates en place où que ce soit, maîtres chez eux comme le veut la bienséance diplomatique internationale. Comme s’ils étaient sourds à cette autre rumeur qui court, résister, désobéir, ne pas se croiser les bras devant l’intolérable…
Car au loin, là-haut, brille une flamme, celle du Tibet.
C.B.L.
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NE PAS MANQUER ... Le témoignage du Vénérable Bagdro
Bagdro, témoin du Tibet violenté
« La violence ne mène à rien. Il faut pardonner et éprouver de la compassion »
par Corine Chabaud
N°3342 de La Vie Catholique
Le devoir de mémoire lui tient à cœur. Et l’incite à restituer, lentement et par le menu, dans un anglais teinté d’accent indien, des événements anciens. Bagdro, moine tibétain, raconte. Son enfance dans un village proche de Lhassa, privé d’eau et d’électricité. Ses parents, paysans démunis, qui n’ont pas enseigné à leurs cinq enfants, pour les protéger, l’histoire de leur pays, sous occupation chinoise depuis 1959. La faim qui tenaille l’oblige à mendier parfois dans la capitale, et emporte sa petite sœur, âgée de 3 ans. Le monastère, où il entre pour être mieux nourri, et reçoit une éducation succincte. La rencontre, capitale, en 1987, avec une touriste américaine lors d’une manifestation. « Elle m’a donné un livre du dalaï-lama. À cette époque, je ne savais même pas qu’il était vivant et réfugié en Inde. La lecture de ce livre m’a laissé sous le choc. Il a ouvert mon cœur et mon esprit. J’ai compris pourquoi ma sœur était morte. J’ai pleuré, longtemps. Et je me suis senti très en colère contre les Chinois », nous confie-t-il, lors d’un récent séjour à Paris.
À 38 ans, Bagdro, vêtu de sa robe rouge, est aujourd’hui un militant actif du Tibet libre. Il approuve les initiatives de soutien à son pays, comme la marche du Vaucluse, qui emmènera en haut du mont Ventoux, le 26 septembre, des sympathisants français de la cause tibétaine. Il parcourt le monde pour dénoncer la tutelle grandissante de l’empire du Milieu sur le Tibet. Il dit les traditions religieuses piétinées, les 6 000 monastères saccagés. Les ressources naturelles pillées, les forêts dévastées. Les Tibétains discriminés sur leurs propres terres. Et la répression sanglante qui, à nouveau en mars 2008, à la veille des jeux Olympiques, a frappé le Toit du monde. Bilan : 200 morts, un millier de disparus.
Mais Bagdro, témoin vivant du sort tragique infligé au Tibet, insiste sur le passé. Car, en 1989, pour avoir distribué des tracts réclamant la liberté pour son pays lors d’un mouvement de contestation à Lhassa, le moine a connu les geôles chinoises. À commencer par le terrible centre de détention de Gutsa, où il a subi les pires supplices. Il a reçu des électrochocs, qui l’ont fait saigner au nez et aux oreilles. On l’a pendu à un arbre, dévêtu, et battu jusqu’au sang. On a brûlé son visage avec des cigarettes. On l’a forcé à boire son urine, à manger ses excréments. Au bout de quelques mois, il ne pesait plus que 39 kg. « Je n’oublierai pas ces jours terribles. Dans ma douleur, je cherchais le visage du dalaï-lama et de Bouddha. Je suis quasiment devenu fou. J’ai même tenté de me tuer. »
« Un enfer sur terre ». C’est l’épreuve qu’a subie Bagdro, condamné à trois ans de détention lors d’un procès inique. C’est aussi le titre de l’autobiographie qu’il a écrite plus tard. « Sa Sainteté le dalaï-lama parle toujours du bonheur, je peux bien parler de l’enfer », plaisante-t-il. À Dharamsala, où il a fui en 1991 et s’est installé une fois libéré, Bagdro a rencontré cinq fois le leader spirituel bouddhiste et a assimilé son enseignement. « Bagdro a su transcender sa douleur. Il est non violent, a noué un dialogue avec des Chinois. C’est un être extraordinaire doté d’une vraie grandeur d’âme », affirme Suzanne, une amie grâce à qui Un enfer sur terre a été publié en français.
Pour ne pas causer de tort à sa famille restée au Tibet, Bagdro a coupé les ponts. Il vit seul dans un petit logement où il prie, cuisine et dort. Il chante aussi. N’a-t-il pas enregistré il y a cinq ans deux disques de musique tibétaine avec un orchestre allemand, et donné un concert outre-Rhin ? Souvent, il voyage pour témoigner, notamment auprès de personnalités. Comme Richard Gere à Hollywood ou Danielle Mitterrand à Paris. La fondatrice de France-Libertés, qui l’a encore reçu lors de son dernier séjour à Paris, et lui avait permis, en 1991, de « suivre un long traitement médical » salvateur.
En mai 2008, Bagdro a même été entendu par un juge espagnol, Ismaël Moreno, qui instruisait une plainte pour génocide visant notamment les dirigeants Jiang Zemin et Li Peng. Jusqu’à ce que, sous la pression de la Chine, l’Espagne fasse marche arrière et renonce en partie, en juin 2009, à sa compétence universelle en matière de justice internationale. De quoi affliger Bagdro. Mais décupler son envie de témoigner.
A voir aussi : la vidéo de Bagdro qui chante une prière bouddhiste lors d'un concert en Allemagne
http://www.lavie.fr/l-hebdo/une/article/1535-bagdro-temoin-du-tibet-violente/retour/11/hash/017421b83c.html
France Tibet se réjouit de la publication de ce témoignage attendu...
Le Vénérable Bagdro était l'invité de France-Tibet au mois de juin 2009 après son passage à Marseille, Evian, Barcelone et Anvers entre autres.
France Tibet profite de cette publication pour remercier chaleureusement tous celles et ceux qui nous ont aidé pour son accueil, les rencontres et interviews qui ont permis ce reportage sensible.
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PEKIN : Répétitions générales .. sous haute sécurité !
Dans moins de deux semaines, Pekin va célébrer le soixantième anniversaire de la création de la République populaire de Chine en 1949.
A l’occasion, un défilé grandiose aura lieu sur la place Tiananmen à Pékin.
C’est le 1er octobre qu’auront lieu les cérémonies. Mais dès hier soir, une répétition générale était organisée. Au programme, un défilé de plusieurs centaine de milliers de participants et une grande parade militaire.
Le centre de Pékin était complètement paralysé hier soir par le dispositif de sécurité. Les autorités ont en effet mis en place un impressionnant déploiement policier pour assurer la sécurité et éviter les troubles. Le régime entend faire de ces événements une glorification nationale.
Mais hier, des incidents se sont produits avec des journalistes étrangers : selon une agence japonaise, deux journalistes japonais auraient été frappés par des policiers chinois....et leurs ordinateurs détruits.Source : FRANCE INFO
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Les prochains événements à ne pas manquer en cette fin d'été
GARGILESSE (36) jusqu'au 25 septembre : " LE TIBET " au pays de George Sand
GARGILESSE (36), le pays de George Sand et village d'artistes présente l'exposition photographique:
du 2 au 25 septembre.
"Tibet, au plus secret du Kham"
Photographies de Françoise Meltzheîm
Espace du Colombier,
36190 Gargilesse-Dampierre (Indre)
Tous les jours : 10h-12h et 14h30-18h30
(mêmes horaires d’ouverture que l’Office de Tourisme. Tél. 02 54 47 85 06)
Inauguration vendredi 4 septembre à 18h à l' Espace du Colombier
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MONT VENTOUX, 26 et 27 septembre : " 24 heures pour le Tibet "
MONT VENTOUX, 26 et 27 septembre : " 24 heures pour le Tibet "
Samedi 26 Septembre:
à Partir de 13h30 à Malaucène: accueil et installation des participants
de 14h à 22h dans la salle de la Mairie de Malaucène, stands, conférence, film, expo avec la participation de:
- Jempa Lekdhem
- Les Moines du Laddak, actuellement en tournée en France
Ils vous sera possible de leur parler et d'être témoin de la réalisation d'un petit mandala dont vous pourrez emporter un peu de son sable dans un flacon que vous aurez apporté.
- Marcelle Roux, présidente de France-Tibet,
La chronique d'un exil ordinaire ,dernier film de Pierre Anglade intitulé :
" Le Sentier Interdit "
sera présenté par Marcelle Roux, le réalisateur Pierre Anglade étant lui même retenu pour la présentation au Festival du Film humanitaire Georges de Caunes à Vallauris puis a l'étranger.
Dimanche 27 Septembre:
Deux marches
Marche de 3 heures par le GR9, départ à 9h du camping du Mont Serein
Marche de 1h30 par le GR4, départ à 10h30 du camping du Mont Serein
Accès libre en voiture ou vélo par la D974
Rassemblement au sommet à 12h: cérémonie, interventions, mur à mani*
Descente, rassemblement à la station du Mt Serein: Repas tiré du sac, stands, intervention
Fin du rassemblement vers 17h
• Pour télécharger la fiche hébergement en pdf, cliquez ici > TLventHeberg.pdf
• Pour télécharger l'affiche en pdf, cliquez ici > TLVentAfA4b.pdf
En cas d'intempéries trop importantes, nous nous rassemblerons le dimanche dans l'abri du Mont Serein et le samedi se déroulera dans une salle.
* concernant le mur à mani ou chörten, il est demandé à chaque participant d'emporter une pierre pour le constituer. Vous pouvez les préparer en les peignant ou en y inscrivant un message de votre choix.
Pour tout autre renseignement : hebergement etc consultez le blog : www.tibet languedoc
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Paris / Pagode de Vincennes : 9e festival des Peuples de l'Himalaya: samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009
La 9e édition de Festival Culturel du Tibet et des Peuples de l’Himalaya ouvrira ses portes au public, à la Pagode du Bois de Vincennes, le samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009.
Ce rendez-vous qui réunit sur un week-end près de 6 000 personnes sera placé une fois de plus sous le signe de l’hospitalité et du partage des cultures himalayennes. Le festival est devenu un rendez-vous incontournable pour le grand public mais également pour les professionnels et de tous ceux qui sont épris des cultures de l’Himalaya.
Danses et chants populaires ou sacrés, mise en scène des thématiques himalayens, conférences, atelier de calligraphie, contes de l’Inde et du Tibet, expositions artisanales, cycle de documentaires, livres et dédicaces, restauration traditionnelle… et bien d’autres réjouissances que petits et grands pourront découvrir sur ce site exceptionnel du bord du lac Daumesnil, empreint de majesté et de sérénité.
La Maison du Tibet, organisatrice de ce Festival, est une association dont le but est de faire connaître et de sauvegarder la culture tibétaine en France. Elle se doit d’apporter un concours actif à l’avenir du peuple tibétain et d’œuvrer tant dans le domaine humanitaire que culturel. Si le Festival peut voir le jour chaque année avec autant de succès, c’est aussi grâce à des centaines de bénévoles qui apportent leur précieux concours. Notons que notre festival ne bénéficie d’aucune subvention ni du soutien financier des entreprises.
Comme les années précédentes, cet événement réunira des représentants des cultures himalayennes et proposera les activités suivantes :
Danses, chants et musique traditionnelles
Projection de films documentaires
Construction d’un mandala de sables colorés
Conférences
Ateliers - Démonstration
Contes
Stands-boutiques
Restauration
Stands-associations
Soirée Concert (précisions à venir)
Site : Pagode du Bois de Vincennes
Forfait d’entrée/jour : 3,50 € à régler sur place ; Gratuit pour enfants de moins de 10 ans.
Concert : le prix sera communiqué prochainement.
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PAU (64), du lundi 21 septembre au 4 octobre : " TIBET EN DETRESSE "
Venez nombreux nous rejoindre lors de notre prochaine manifestation « Tibet en détresse » qui commence lundi 21 septembre. Vous pourrez :
- rencontrer des tibétains,
- vous informer sur la situation actuelle au Tibet,
- découvrir divers aspects de la riche culture tibétaine : philosophie bouddhiste, art, chants, nutrition, artisanat,
- aller à la rencontre des réfugiés tibétains de Mainpat qui essaient de maintenir vivante leur culture, leur religion et leurs coutumes,
- parrainer un réfugié tibétain vivant en Inde ou au Népal
Tous les bénéfices récoltés et les dons récoltés nous permettront de mener les projets d’amélioration des conditions de vie à Mainpat.
Merci de venir, de partager ces jours dans l’amitié et la convivialité.
L’extinction de la culture tibétaine ne serait pas seulement une tragédie pour le peuple tibétain mais aussi une perte irremplaçable pour toute l’humanité.
Denise Campet Puntsok Drolma.
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Le Mans (72) : samedi et dimanche 9 et 10 ctobre
Cette edition de " La 25 ème heure du Livre " est consacrée aux " Peuples Nomades ". Une autre circonstance pour retrouver une équipe de France Tibet sur son stand
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Carnet
Naisance : Nous saluons avec plaisir l'arrivée d'une nouvelle association : Alliance Tibet Chine dont le but défini dans leurs statuts est : « Améliorer entre les peuples du Tibet et de Chine une meilleure connaissance et une réelle estime »
Pour en savoir plus : http://www.alliancetibetchine.sitew.com/#Bienvenue.D
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Campagne parrainage: Parrainage de communes du Tibet
ll s'agit de parrainer des villes et des villages tibétains avec pour objectif de préserver l'identité de ces communes au sein même de leur territoire, le Tibet.
Beaucoup plus simple que le jumelage, le parrainage est une opération qui ne nécessite aucune formalité administrative.
Peut-être, vous souvenez-vous de cette initiative européenne visant à empêcher la destruction des villages roumains, entreprise par Ceaucescu, pour en faire des surfaces agricoles. L’idée, lancée par l’association " Opération Villages roumains " basée en Belgique, était que des villages d’Europe de l’Ouest parrainent des villages roumains afin d’enrayer ce processus d'éradication.
Cette initiative bien suivie en particulier dans ma région, a permis de sauver un certain nombre de communes roumaines. De plus, la mise en place était très simple et peut répondre aux besoins de la conjoncture actuelle au Tibet.
L'idée de cette Campagne " Parrainage des villes et des villages tibétains " est donc d'officialiser ces parrainages dans un but médiatique et de montrer au gouvernement chinois que la population française s'intéresse au plus haut point au devenir des habitants des communes choisies au Tibet et à leurs droits en tant que citoyens de la République Populaire de Chine ; de faire preuve aussi une grande vigilance afin d'éviter non seulement une perte d'identité culturelle ou cultuelle mais surtout le génocide de tout un peuple.
Jean Louis Halioua,
Maire de Salles sur Garonne (31)
Le mot de France-Tibet
Initiée dans le sud ouest, cette Campagne vient d'être présentée à Bruxelles à plusieurs autorités tibétaines présentes lors de la célébration officielle de l'anniversaire du Dalai Lama au Concert Noble, par Marcelle Roux et Francis Longavesne, le 6 juillet 2009.
A Katmandu le 3 août, Francis la présentait, à la demande de Tseten Norbu député tibetain, à un public de députés indiens et de défenseurs de la cause tibetaine au Népal.
A Lausanne le 6 août, c'est au Professeur Samdhong Rinpoche, Premier Ministre, que Marcelle soumettait la Campagne.
Nous sommes heureux de vous transmettre l'intéêt et les encouragements de tous nos interlocuteurs.
Il reste sa mise en oeuvre a l'aide des documents que vous trouverez sur le site de France-Tibet
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Dernière minute - Dernière minute - Dernière minute - Dernière minute - dernière minute
Deux informations que nous relayons ici
Le Tibet de nouveau fermé aux touristes étrangers
La Presse Canadienne 22 Septembre 2009
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5jBvHAVA8zSj06WIUrKlXxYgL_MFA
PEKIN — Le gouvernement chinois a de nouveau fermé le Tibet aux touristes étrangers, dans la perspective du 60ème anniversaire de la Chine populaire, a indiqué mardi un responsable du tourisme, alors que des mesures de sécurité renforcées sont prises partout pour éviter des incidents pendant les célébrations.
Tan Lin, du bureau du tourisme du Tibet, précise que l'interdiction est entrée en vigueur ce mardi, mais ne s'applique pas à ceux qui sont déjà sur place.
La Chine a imposé des mesures de sécurité telles que l'interdiction de la vente de poignards dans les grands magasins Carrefour, après deux attaques au couteau place Tiananmen la semaine dernière, d'après les médias locaux. D'après une responsable du magasin du Grand Hôtel de Lhassa, l'interdiction s'applique jusqu'au 8 octobre prochain.
Lin Xiling " l'indomptable ", mort d'une dissidente chinoise à Paris
Blog "Chinatown" Pierre Haski 22 Septembre 2009 http://www.rue89.com/chinatown/2009/09/22/lin-xiling-lindomptable-mort-dune-dissidente-chinoise-a-paris
Une femme « indomptable » vient de mourir à Paris, à l'age de 74 ans. Le nom de Lin Xiling ne dira sans doute rien à la plupart des lecteurs français de ce blog, et, hélas, à l'immense majorité des Chinois. Elle est pourtant, elle aussi, à sa manière, celle d'une combattante puis celle d'une dissidente, une des héroïnes de cette épopée de la révolution chinoise que le parti communiste s'apprête à célébrer en grande pompe dans quelques jours, le premier octobre.
Arrivée en France en 1983, après quinze années passées dans les geoles maoïstes, Lin Xiling n'a jamais cessé d'être une rebelle à l'ordre communiste chinois. Fervente chrétienne et démocrate passionnée, elle avait deux bonnes raisons de déplaire, plus une : une incapacité à baisser la tête ou à courber l'échine qui, sous Mao Zedong et même parfois encore aujourd'hui, n'est pas toléré et vous fait passer pour « fou ».
Marie Holzman, sa biographe (« Lin Xiling l'indomptable », Bayard 1998) et amie française qui l'avait encore eue au téléphone la veille de sa mort, commence son livre par ces phrases :
« Lin Xiling semble être venue sur terre pour contester. Infatigable, indomptable, elle traverse les pays et les ans intacte : rebelle de nature, incapable de se taire, détestant le mensonge, elle ne renie pas facilement ses convictions ! Il lui manque ce trait de caractère que les Chinois sont censés posséder au plus haut degré et qui rend la vie sociale relaivement paisible : l'art de faire des concessions, de reculer pour mieux sauter, en un mot, la diplomatie ».
Dans les années 50, après avoir pris part à la victoire communiste, Lin Xiling, de son vrai nom Cheng Haiguo, fut l'une des toutes premières dissidentes de l'ère maoïste, s'opposant à la toute-puissance du Grand Timonier. C'était l'époque des " Cent Fleurs ", le mouvement lancé par Mao pour inciter les intellectuels à le critiquer, pour mieux les réprimer par la suite.
Emprisonnée de 1958 à 1969, elle fut ensuite envoyée dans un camp de travail qu'elle ne quitta qu'en 1973. Depuis elle n'a jamais été réhabilitée et lavée de l'étiquette infâmante de « droitière », jusqu'à son départ pour la France et même après.
Elle en a conçu une force de caractère, une dureté et une intransigence qui, avec l'age, ont pris la forme d'une paranoïa accentuée par l'exil et l'éloignement, par son effacement cruel de la mémoire collective chinoise comme sait si bien le faire le régime de Pékin.
Mais elle n'a jamais baissé les bras. En juin dernier, elle faisait partie de ce groupe de Chinois de la dissidence qu'a rencontrés à Paris le Dalai Lama. Devant tout le monde, elle lui a lancé :
« autrefois, c'était le gouvernement chinois qui nous demandait de nous excuser pour nous réhabiliter. Aujourd'hui, c'est nous qui lui demandons de s'excuser pour le réhabiliter »…
En conclusion de sa biographie, écrite en collaboration avec Lin Xiling, Marie Holzman écrit :
« Comment faut-il interpréter cet incroyable destin ? Fallait-il avoir un petit grain de folie pour oser dire la vérité, pour oser résister sans fléchir à la torture et aux menaces ? Que se serait-il passé si tous les Chinois de Chine avaient eu, comme Lin Xling, le courage de dire non à une idéologie meurtrière ? »
Mais, de fait, il n'y eut pas beaucoup de Lin Xiling, et il fut aisé pour les autorités de les écarter comme déséquilibrés ou éléments asociaux. Des gens « indomptables », il n'y en a pas beaucoup. Seul le temps réussit à les « dompter ».
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Enfin France-Tibet relaie ici le présent appel de la communauté tibétaine tel qu'il nous est parvenu
Appel de la communauté tibétaine
Appel à un rassemblement citoyen pour la liberté
Lundi 21 septembre 2009, par Communauté Tibétaine // Agenda
Jeudi, 1er octobre 2009 de 18h à 20h30 sur le parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro à Paris.
Nous allons observer le 1ère octobre comme une journée mondiale de deuil pour les peuples chinois, Ouighour et Tibétain ; parce que nous sommes tous victimes d’un même tyran, ( le P.C.C.).
Nous respectons toujours la Chine comme une Nation, un peuple au même titre que les autres dans le monde. Les autres peuples doivent aussi bénéficier du même respect de la part de la « Chine populaire ».
Les Chinois, les Ouighours et les Tibétains se retrouveront ensemble avec les amis français, le 1ère octobre, pour dénoncer les violences et les injustices infligées par le régime totalitaire du « Parti communiste chinois » contre les populations qu’il prétend gouverner. L’intérêt suprême du Parti communiste chinois est de se maintenir au pouvoir éternellement.
Désormais, la Chine est dominée par un Parti communiste sans l’idéologie communiste, qui défend les intérêts d’une poignée d’autocrates aux dépens des populations.
L’’union de trois peuples symbolisera l’amitié et la reconnaissance réciproque entre nous tous et nous dirons haut et fort, que notre adversaire commun est celui qui abuse sans cesse de nos droits fondamentaux. C’est le "Parti communiste chinois" qui a le monopole des pouvoirs depuis 60 ans.
Diviser pour mieux régner : Le gouvernement du « P.C.C. » tente de dresser les Chinois contre les Tibétains, les Ouighours en prévalant l’idéologie du grand Han qui aurait la vocation naturelle de coloniser les peuples du monde.
Venez nombreux à nous prêter votre voix de citoyen libre pour réclamer la liberté, la justice, et la démocratie pour nous tous.
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Pour le bureau : Patrick Augustin, Marcelle Roux
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Si tel était le cas, nous vous prions de nous en excuser. Pour ne plus le recevoir Cliquez-ici
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